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Je suis la fille d'un papaver
Observant de loin les belles roses
Elles profitent de la nuit pour danser
Et moi je ferme les yeux, je reste close.
Ces beautés me blessent de leurs piquantes épines
Moi, qui vis au sol, avec des pétales fines,
Moi, qui, pour les atteindre ai plusieurs obstacles à franchir
Comme ce grillage devant leur foyer qui me déchire.
Je suis la plus fragile
Mais pas la plus rare des fleurs,
Les roses ont des canines
Qu'elles plantent dans leur âme-sœur.
Moi je n'ai pas ce privilège
Car, sur cette terre je suis prise au piège.
La jalousie et la haine sont mes défauts
Car je suis la fille des coquelicots.
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