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Par Enkisheena le 11 Juin 2016 à 16:55
Avenir
Il y avait entre nous comme une pensée commune,
Le partage d’une philosophie sans prétention aucune :
L’espérance d’une forme concrète d’utopie,
D’un avenir empli d’espoir et de vie.
L’inconnu, un futur inquiétant sans promesses ni certitudes
Que l’on appréhende d’arpenter dans la solitude.
L’inconnu, synonyme de changement et de nouveauté,
Un avenir de rencontres et de liberté.
L’inconnu, source d’expérience et de moult souvenirs,
Qui bâtissent notre identité et notre avenir.
L’inconnu tel qu’il est décrit dans les livres,
L’inconnu tel que nous avions décidé de le vivre...
Enkisheena, 11 / 06 / 16
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Par AdwelSilGaard le 17 Mai 2016 à 21:09
Levée sur noire, anacrouse discrète, pianissimo
Temps sur blanche, longue Arsis, piano
Troisième temps, accent vibré, mezzo piano
Levée de mesure postérieure, poussé jusqu'au talon, mezzo forte
Longue ronde bordant toute la mesure, pleine de sentiments et de fougue, forte
Arrivée sur une noire, caractère plus majestueux, fortissimo
Soupir, demi-pause, pause, fin
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Par Enkisheena le 4 Mai 2016 à 16:41
Telle une nappe de velours
La douce écume des jours
A mes pieds vient s’échouer
Dissimulant les vestiges du passé ;
Un message qui, dans le sable,
Avait été patiemment gravé
Pareil à une triste fable
Au fil du temps et des années.
Peut-être un appel au secours,
Celui d’une silhouette invoquant l’amour,
Ou une souffrance, par les vagues, effacée
Et la promesse de tout recommencer.
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Par Enkisheena le 4 Mai 2016 à 16:40
Un pas.
Elle ne vit autour d’elle que l’immensité du froid.
Puis deux.
Au loin lui sembla la douce clarté d’un feu.
Bientôt trois.
Peut-être un simple rêve dans lequel on croit.
Seulement quatre.
Douloureuse vision de flammes vacillant dans l’âtre.
Enfin cinq pas !
Mais elle sait que jamais elle ne l’atteindra.
Six…
Elle s’écroule, n’en peux plus ; il faut qu’elle réfléchisse…
Elle oublie le temps, remet en question sa vie.
Puis une main se tend, alors elle la saisit.
Elle se relève et marche,
Hors de question qu’elle crève comme une lâche.
Même si son ultime but est un mirage,
Elle en fera le fabuleux voyage...
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Par Enkisheena le 4 Mai 2016 à 16:37
Lorsque se lève le jour, disparaît la nuit
Lorsque les nuages gonflent, on entrevoit la pluie
Lorsque le tonnerre gronde, se taisent tout autre bruit
Lorsque vient l’été, murissent les fruits
Lorsque passent les années, partent les amis…
Mais ce n’est pas parce qu’on ne les voit plus,
Ce n’est pas parce que la vie, sans eux, continue,
Qu’on les oublis…
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Par AdwelSilGaard le 3 Avril 2016 à 17:49
Ombre noire chevauchant dans la nuit
Galop infernal, terres immaculées
Ténèbres
Brise soufflant à travers les bosquets
Vent au réveil capricieux
Tempête
Douleur amère tergiversant les hommes
Doux supplice, affliction étrange
Confusion
Mort de noir voilée dégainant une faux
Aux voyageurs imprudents
Périls
Lame passant au travers des corps
Exécution divine
Agonie
Âmes délivrées montant au ciel
Ascension enivrante
Libération
Alizé caressant le visage des défunts
Bonheur innocent de l'évasion
Renaissance
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Par Enkisheena le 30 Novembre 2015 à 17:29
Dans le clapotis de la rivière,
J’entends ta voix.
Dans le reflet de l’eau clair,
Ton visage est là.
Je reconnais même ton caractère
Si calme parfois,
Ou grondant comme le tonnerre.
Je suis ton pas,
Aussi insaisissable que l’air.
Pourtant au fond de moi je le sais,
Jamais je ne te rattraperai…
Qu’as-tu fais, ô liberté,
Pour ainsi nous subjuguer,
Éveiller en nous un profond désir
Auquel personne ne peut subvenir ?
Allégorie aux multiples visages,
Dis-moi que tu n’es pas qu’un mirage,
Que libre n’est pas synonyme de sauvage…
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Par Enkisheena le 30 Novembre 2015 à 17:05
Des coups de feu en l’air tirés
Annonceurs d’une triste vérité.
Des battements de cœur affolés,
Des cris et des pleurs retentissants
Quelques restaurants désertés,
Des chaises en plastique renversées
de part et d’autre de la chaussée.
Une haine qui fit couler le sang.
Hommages à des personnes aimées
qui ne seront jamais oubliées
dans nos messages de liberté,
D’espoirs de paix pour nos enfants.
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Par Enkisheena le 30 Août 2015 à 15:49
Au temps qui s’écoule, plus tranchant que le sabre,
A la sève qui coule, au plus profond de l’arbre,
Aux belles feuilles vertes, qui balancent dans le vent,
L’automne cause votre perte, mais viendra le printemps…
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