• Aux corps qui tombent à la guerre,
    Aussi glacials que le marbre,
    Aux âmes qui désespèrent,
    En cet univers macabre,
    Vous qui désirez la trêve
    Désirez dès à présent
    Que ceci ne soit qu’un rêve,
    Et tout sera comme avant…

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Un regard et je sais que nous sommes choisis.

    Une douleur à la poitrine me saisit,

    Mais il est trop tard pour fuir, ce regard en est la preuve

    Et mes seules pensées se tournent vers l’Épreuve.

    Violente, sanglante, mortelle.

    Au centre de l’attention, mon ami devant moi,

    N’est plus que mon adversaire et rien que cela.

    Je dois frapper cet être cher que je connais

    Si je veux vivre, même si ça me déplaît.

    Attaquer, tuer,  devenir éternel.

    La récompense ultime d’un acte effroyable,

    Un nom, une place à jamais inoubliable.

    Mais à quel inévitable et sinistre prix ?

    Je ne peux me résoudre à abattre un ami.

    Primitif, significatif, cruel.

    Plongé dans mes pensées, je ne l’avais pas vu,

    Vers moi s’approcher comme si il avait bu,

    Titubant, il a lancé son poing violemment,

    J’ai alors chuté au sol douloureusement

    Déstabilisé, troublé : le duel !

    Sans aucune pitié, il m’a roué de coups

    Autour de moi, tout est devenu flou,

    Montrant à cet inconnu perfide, mon dos

    Pour ne pas afficher mes déchirants sanglots

    Une plainte, un souffle ; puis le ciel.

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  

    De ma main je dessinerai le monde,

    Je tracerai les contours de la vie,

    Je réinventerai tout de la pluie

    Dans le ciel ; jusqu’au tonnerre qui gronde.

    Et lorsque le vent portera ma plume

    Un mot y apparaîtra ; Liberté,

    Que tous puissent le voir et l’admirer.

    Ainsi, il voguera parmi les brumes,

    Et laissera une trace dans l’écume,

    Qui restera malgré l’éternité.

     

    Nouveau Monde

    Partager via Gmail

    4 commentaires
  •  

    Je suis la fille d'un papaver

     Observant de loin les belles roses

     Elles profitent de la nuit pour danser

     Et moi je ferme les yeux, je reste close.

     Ces beautés me blessent de leurs piquantes épines

     Moi, qui vis au sol, avec des pétales fines,

     Moi, qui, pour les atteindre ai plusieurs obstacles à franchir

     Comme ce grillage devant leur foyer qui me déchire.

     Je suis la plus fragile

     Mais pas la plus rare des fleurs,

     Les roses ont des canines

     Qu'elles plantent dans leur âme-sœur.

     Moi je n'ai pas ce privilège

     Car, sur cette terre je suis prise au piège.

     La jalousie et la haine sont mes défauts

     Car je suis la fille des coquelicots.

     

    Je suis la fille des coquelicots

     

    Partager via Gmail

    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique